Ensuite vient le petit déjeuner. Pour se donner du courage, c’est ptit déj’ à l’occidentale : jus d’orange, pain au nutella, enfin Nusica parce qu’ici certains produits importés coûtent plus chers qu’en France, et un œuf parce que ca fait du bien.
Environ 10 minutes pour atteindre une des entrées d’Ateneo (de Manila University) puis environ 10 minutes en marchant vite pour arriver a sa salle. L’université est énorme, c’est un immense campus a l’américaine avec de la verdure partout, 2 piscines, 2 ou 3 terrains de foot, un immense gymnase en dur, 3 autres gymnases couverts, 2 terrains de tennis, une salle de tir, un stade pour courir…une bonne vingtaine de bâtiments…
Chaque entrée est gardée par un policier pour vérifier la carte d’étudiant (que je n’ai toujours pas reçu et que je recevrai dans une semaine) ; des policiers font des rondes sur le campus à pieds ou à moto. Ici, tous les restos, banques, bâtiments sont gardés par des policiers armés de pistolet, de fusil ou de fusil a pompe. Dans le campus, les étudiants flemmards prennent un tricycle quand il doivent aller d’un bout a l’autre du campus et je les comprends parfois parce que parfois avec la chaleur qu’il fait, c’est dur de marcher longtemps et on a envie d’être rapidement au frais sous un ventilateur dune salle de classe ou dans les bâtiments équipés d’air conditionné. Le matin, la majorité des étudiants viennent en voiture conduite par leur chauffeur qui reste toute la journée à attendre sur le parking : l’université coûte par an 2000 euros et le « smic » est ici d’environ 100 euros. Ce sont donc les enfants des familles les plus riches des philippines qui sont à Ateneo et ici avoir un chauffeur et une femme de ménage à plein temps est considéré comme normal car la culture philippine veut que les personnes aisées emploient du monde pour participer à l’économie.
Ici, il faut prendre son temps : cela fait 1 mois et demi que j’ai envoyé ma liste des cours et je n’ai eu mon emploi du temps qu’une demi heure avant d’aller a mon premier cours : Sheena, la responsable des exchange students m’avait seulement dit : « je crois que tu n’as pas cours lundi, viens mardi matin a 8h30 dans mon bureau parce que tu as cours a 9h ». Chaque petit problème prend un temps fou à être réglé, c’est un peu énervant mais on s’y habitue. Aussi, aux philippines, chacun à sa tache bien déterminée et il ne fera rien de plus et on ne peut pas aider la personne pour aller plus vite : par exemple pour acheter un téléphone portable, il y a un conseiller ensuite on passe à la caisse mais si on veut payer par carte il faut signer le ticket de caisse, ensuite remplir un petit formulaire pour la garantie puis remplir un autre formulaire qui sera envoyé a l’entreprise et un dernier que je garde avec moi. Il y a ensuite une personne qui met la boite du téléphone dans un sac plastique et enfin une autre qui agrafe le ticket de caisse sur le sac plastique.
Revenons aux cours, a ma première journée de classe : c’est assez impressionnant : j’arrive seul dans une classe ou tout le monde me dévisage non seulement que j’arrive une semaine après le début des cours à cause de la quarantaine pour tous les étudiants étrangers. Le cours commence et le prof débite son cours évidemment en anglais donc le but est de comprendre plus d’un mot sur deux pour essayer de suivre. Déjà qu’en France c’est dur de rester concentrer 1h30 mais ça l’est encore plus quand c’est 1h30 de cours complètement en anglais. De plus avec la semaine de retard il faut réussir à se raccrocher au wagon ce qui est assez difficile mais ça va il va juste devoir falloir travailler un plus que d’habitude. Heureusement que je n’ai que 2 jours de cours : le mardi et le jeudi de 9h a 16h30 ce qui me laisse 4 jours de weekend et un jour de repos / travail entre les deux jours de cours.
Les cours sont plutôt intéressants mais j’ai du mal à me mettre dedans après 2 semaines de glandouille passée avec tous les exchanges students. Mes cours sont Business Statistics, Marketing, Comptabilité financière et Histoire d’Asie. Asian History m’a l’air le cours le plus intéressant à assister parce que ça sort un peu de l’ordinaire et que la prof est géniale même si cela va être très laborieux à suivre et comprendre. Jai déjà plein d’articles à lire mais je pense que ca va me plaire et ca va me permettre d’améliorer.
L’air est très humide et il peut pleuvoir d’un moment à l’autre ; mon parapluie est devenu mon meilleur compagnon. Aussi, c’est la période des typhons : pendant mon premier cours de statistiques, il y a eu un « bébé » typhon : le vent soufflait à près de 100km/h, le tonnerre éclata et dominait continuellement la voix du professeur, les éclairs jaillissaient de partout, l’eau commençait à rentrer dans la classe et les fenêtres claquaient. Cela à du durer 15-20 minutes et ensuite la tempête s’est éloignée.
Apres être sorti de mon cours, je reçois un texto de mes 6 autres collocs comme quoi l’un d’eux avait oublié la clef à l’intérieur de la maison et avait tout de même appuyé sur le bouton verrouillant la porte de l’intérieur. J’ai donc du rentrer et escalader jusqu'au premier étage en me promenant sur la toiture jusqu'à atteindre une fenêtre ouverte pour ensuite leur ouvrir a l’intérieur au rez de chaussée.
La veille on a fait repas franco- chinois : salade de crudités en entrée puis poulet cuisiné à la chinoise et par Ruo Ne (Abigail) et noodles. La colloc se passe plutôt bien c’est un peu le bordel partout et on a du mal a s’organiser pour les courses les repas… donc on fait tout sur le tas mais c’est vraiment trop bien de vivre avec des étrangers même si les différences culturelles se fait sentir.
Voilà voilà, cela faisait longtemps que je n’avais pas donné de nouvelles mais j’attendais l’inspiration.
Bravo si vous êtes arrives a tout lire d’une traite et sinon merci quand même si vous avez réussi a tout lire en plusieurs fois. Désolé d’avoir fait un si gros pave mais je n’ai pas encore internet chez moi donc j’écris cet article d’un ordinateur de l’université et j’attendais donc le bon moment et un long moment libre pour avoir le temps décrire ce que je voulais sans stress. Désolé aussi s’il y a des fautes mais les accents n’existent pas sur leur clavier donc je suis oblige de corriger chaque faute avec le correcteur de word.
A plus les amis, demain je pars pour le week end sur un spot de surf avec d’autres français et des étudiants internationaux… je vous raconterai…
